mercredi 13 août 2014

Petits mots d'enfants...

Mon petit garçon:
«Maman? Comment elle va faire pour déssouffler ta bedaine?»

Moi:
«Quand le bébé va sortir, ça va faire de la place et elle va reprendre sa forme...»

Mon petit garçon:
«Mais toute l'eau qu'il y a dans ton ventre?»

Moi:
«Elle va sortir avec le bébé.»
Voyant son air sceptique...

«Ok! Ça va prendre du temps et un peu d'exercice... Va jouer maintenant!»

lundi 11 août 2014

Fabriquer son cocon...

Environ quatre semaines... C'est le temps qu'il me reste avant la venue de bébé #3.


Quelques semaines pour préparer le nécessaire pour bébé, pour remplir le congélateur de denrées, pour mettre la maison belle. Pour faire mon cocon.

Depuis que je suis enceinte de mon troisième trésor, j'éprouve un irrésistible besoin de créer un environnement douillet et chaleureux pour le nouveau venu mais aussi pour ma famille. C'est comme si cette grossesse m'avait pousser à revenir à l'essentiel pour ma marmaille.

Faire de la maison un lieu accueillant où tout le monde s'y sent bien, heureux et comblé, passe entre autres par le fait de faire des trucs de mes mains.
Coutures, tricot, bouffe et dessins me permettent de satisfaire ce besoin fortement exacerbé par les hormones.

Donc à temps perdu, je m'assois à ma machine pour coudre de petits projets. Rien de trop gros pour éviter le découragement. Ces petits moments me replongent inévitablement dans mon enfance, quand ma maman me cousait du linge pour poupées et des vêtements pour moi et ma sœur. J'ai toujours cet étui à crayons sur lequel elle avait brodé mon nom. Je me sentais tellement privilégiée d'avoir des trucs uniques et faits avec amour.


Quand devant la télé le soir je prends mes broches à tricoter, je repense à mes grands-mères qui tricotaient plus vite que leur ombre et qui m'ont partagé cette passion que je chérie aujourd'hui comme le plus précieux des héritages.

Cet héritage je le partage avec mes enfants qui ont les yeux tout pétillants de voir tout ce qu'on peut faire avec un peu de travail. Ma grande punaise a commencé un foulard et je ne me lasse pas de voir ses progrès et surtout sa fierté devant l'étoffe qui s'allonge!

C'est ainsi que quotidiennement, entre les tâches essentielles au bon fonctionnement de la maisonnée, je peaufine avec amour et patience mon cocon. À ma façon.

Voir les choses que j'ai réalisées avec douceur prendre leur place dans mon quotidien me remplit de sérénité et de calme. Un état d'esprit qui, je l'espère, persistera au-delà des quatre prochaines semaines...