mardi 7 octobre 2014

Je l'ai déjà fait entre deux pommiers!

Oui, je l'ai déjà fait dans une voiture (bah, un classique), dans ma chambre à coucher (quotidiennement), dans un centre d'achats (faut savoir repérer le bon spot), dans une cabane à sucre (attention, ça peut être collant), dans un party de famille et tout récemment entre deux pommiers!

Chaque fois, c'est un bonheur! Parce qu'allaiter, c'est tellement pratique! Quand ça va bien, évidemment! 

Je me rappelle qu'à ma première, je me sentais tellement maladroite et inefficace! Je me sentais comme une vache! Surtout quand j'ai essayé de me tirer du lait avec un tire-lait électrique! J'avais l'impression d'avoir perdu toute dignité! Meuuuuuhhhhhhh!

Puis, j'ai essayé de voir les choses autrement. De profiter du moment. L'occasion est belle pour lire un livre, regarder la télé, errer sur Pinterest ou Facebook! Parfois, je ne fais que contempler les joues de mon bébé qui grossissent grâce à mon lait, une forme de méditation. 


Puis, avec la venue du troisième, j'apprécie la liberté que ça me donne! La latitude de le faire partout, ce qui me permet de poursuivre les activités familiales à l'aréna ou dans un verger! 

dimanche 5 octobre 2014

Douce turbulence

Une des leçons que nous enseigne notre nouvelle vie, c'est d'accepter de vivre avec le sentiment d'être constamment débordée.

Parce que malheureusement, je n'ai pas plus de mains, pas plus de yeux qu'avant! Je compense un peu en étant plus organisée mais force est d'admettre que ça ne règle pas tout!

Mon combat quotidien est de ne pas me laisser envahir par le découragement et j'y parviens tant bien que mal en me concentre sur le moment présent. C'est-à-dire que si j'allaite, j'en profite! Je ne pense pas au linge à plier, à la vaisselle sale et à la tonne de jouets qui couvrent mon plancher. Je choisis mes batailles et surtout, je me félicite pour ce que je fais au lieu de m'en vouloir pour ce que je n'ai pas eu le temps (ou l'envie) de faire. 

Je fais des petits pas, parfois anodins et quasi imperceptibles mais constants, je sais que chaque petit pas me permet d'avancer. Juste avancer est pour le moment une grande victoire.


Puis, j'accepte l'aide qu'on m'offre. Pas toujours facile d'accepter qu'on en a besoin, mais c'est un tel réconfort de voir les gens qu'on aime se dévouer pour nous donner un coup de main. En cette période un peu chaotique, c'est une véritable bénédiction.


mardi 23 septembre 2014

La vie rêvée!


Gratitude. C'est le mot qui me revient inlassablement à l'esprit depuis la naissance de mon petit bonheur.

Un ange, qui prend tranquillement sa place dans notre petite famille. Qui nous rappelle à chaque jour la chance qu'on a et combien notre bonheur est grand d'être parents de trois merveilleux trésors. 

Notre vie est différente, certes, un peu folle, assurément, mais chaque jour, mon amoureux et moi on se regarde dans les yeux et on se dit que c'est exactement la vie dont on a rêvé!


mercredi 10 septembre 2014

Une leçon de patience...

La fin de la grossesse étant éminente, je piaffe d'impatience à l'idée de mon premier tête-à-tête avec mon petit coco. Un bel exercice de patience!

Pas facile de s'ancrer dans le moment présent quand l'aboutissement de neuf mois de préparation est si proche. J'essaie de savourer les instants de tranquillité qu'il me reste, les siestes, les repas chauds et le silence enveloppant de ma maison et l'enthousiasme contagieux de mes plus grands.... mais, parfois, j'ai une chute de moral et j'aurais envie que ça se passe tout de suite!

Il y a pourtant une grande leçon à tirer de ce moment d'attente.
Un apprentissage livré par un tout petit professeur que j'aurai le privilège de rencontrer bientôt.

Il ne faut pas l'attendre, le bonheur est ici et maintenant.


jeudi 4 septembre 2014

Tendresse...


Ce qui fait fondre mon coeur, c'est de voir mes enfants être affectueux et protecteurs l'un envers l'autre. Chaque jour, ou presque, il y a un de ces petits moments qui m'attendrit et qui me fait réaliser à quel point notre famille est merveilleuse.


mercredi 3 septembre 2014

Phase égoïste

Non, je ne parle pas d'une étape de développement des enfants, mais bien de mon sentiment actuel. Après avoir préparé la bouffe, le cocon douillet de mon bébé à venir, profité de belles vacances avec ma famille et organisé et survécu à la rentrée scolaire, je n'ai qu'une seule envie, me flatter la bedaine et attendre...


Attendre calmement la venue de bébé #3, avec de la musique douce et une maison impeccable! Évidemment entre ce rêve et la réalité, il y a un univers rempli de crises d'enfants, de pile de linge sale et d'obligations diverses pour que la vie quotidienne suive son cours...

Y'a des jours (presque tout le temps en fait) où je me sens coupable d'avoir cette envie de me rouler en boule et de prendre soin de moi, juste de moi et de ma bedaine, égoïstement.

C'est fou comme entre la première grossesse et la troisième, les choses changent. Moins d'inquiétudes et d'inconnu, plus d'assurance et d'expérience. Mais moins de temps, moins de patience...

Je me sens parfois totalement débordée face aux demandes d'attention de mes enfants et déchirée de ne pas avoir la force d'être complètement là pour eux. J'apprends à accepter que je ne peux pas tout faire et que je ne peux surtout pas me séparer en deux... en essayant de ne pas me sentir coupable! 

Il y a bien ses petits moments de bonheur où l'égoïsme se fond avec les obligations. Ces instants que je me réserve pour me coller sur eux devant un bon film ou jouer à un jeu avec eux.

Je sais que le plus difficile dans les prochains mois sera de répondre aux besoins et demandes de chacun des membres de ma famille, en tentant de ne pas oublier les miens. Je me donne pour mission de continuer de leur consacrer quelques minutes par jour pour faire une activité juste pour eux. Pas pour faire les devoir ou ranger leur chambre, juste un moment où ensemble on pourra décompresser...

Il restera peut-être un peu de temps pour moi, juste pour moi, pour ne pas oublier que j'existe et que je mérite aussi un peu d'attention. Du temps égoïstement utilisé pour ne pas perdre de vue qui je suis.


mercredi 13 août 2014

Petits mots d'enfants...

Mon petit garçon:
«Maman? Comment elle va faire pour déssouffler ta bedaine?»

Moi:
«Quand le bébé va sortir, ça va faire de la place et elle va reprendre sa forme...»

Mon petit garçon:
«Mais toute l'eau qu'il y a dans ton ventre?»

Moi:
«Elle va sortir avec le bébé.»
Voyant son air sceptique...

«Ok! Ça va prendre du temps et un peu d'exercice... Va jouer maintenant!»

lundi 11 août 2014

Fabriquer son cocon...

Environ quatre semaines... C'est le temps qu'il me reste avant la venue de bébé #3.


Quelques semaines pour préparer le nécessaire pour bébé, pour remplir le congélateur de denrées, pour mettre la maison belle. Pour faire mon cocon.

Depuis que je suis enceinte de mon troisième trésor, j'éprouve un irrésistible besoin de créer un environnement douillet et chaleureux pour le nouveau venu mais aussi pour ma famille. C'est comme si cette grossesse m'avait pousser à revenir à l'essentiel pour ma marmaille.

Faire de la maison un lieu accueillant où tout le monde s'y sent bien, heureux et comblé, passe entre autres par le fait de faire des trucs de mes mains.
Coutures, tricot, bouffe et dessins me permettent de satisfaire ce besoin fortement exacerbé par les hormones.

Donc à temps perdu, je m'assois à ma machine pour coudre de petits projets. Rien de trop gros pour éviter le découragement. Ces petits moments me replongent inévitablement dans mon enfance, quand ma maman me cousait du linge pour poupées et des vêtements pour moi et ma sœur. J'ai toujours cet étui à crayons sur lequel elle avait brodé mon nom. Je me sentais tellement privilégiée d'avoir des trucs uniques et faits avec amour.


Quand devant la télé le soir je prends mes broches à tricoter, je repense à mes grands-mères qui tricotaient plus vite que leur ombre et qui m'ont partagé cette passion que je chérie aujourd'hui comme le plus précieux des héritages.

Cet héritage je le partage avec mes enfants qui ont les yeux tout pétillants de voir tout ce qu'on peut faire avec un peu de travail. Ma grande punaise a commencé un foulard et je ne me lasse pas de voir ses progrès et surtout sa fierté devant l'étoffe qui s'allonge!

C'est ainsi que quotidiennement, entre les tâches essentielles au bon fonctionnement de la maisonnée, je peaufine avec amour et patience mon cocon. À ma façon.

Voir les choses que j'ai réalisées avec douceur prendre leur place dans mon quotidien me remplit de sérénité et de calme. Un état d'esprit qui, je l'espère, persistera au-delà des quatre prochaines semaines...

lundi 23 juin 2014

Prendre une pause... sans penser!

J'ai longtemps pensé que créer était facile. C'est juste que je manquais de temps. Mais que si j'en avais un peu plus, je serais une artiste des plus prolifiques. Oh! Et que je manquais de place aussi... Et de matériel pour réaliser le super projet que j'avais en tête mais que si j'avais tout ça, ce serait tellement facile.


Jusqu'au jour où j'ai réalisé que créer n'était pas si simple. Que toutes ces raisons que je me donne pour ne pas passer à l'action sont en fait des excuses que je me trouve pour ne pas faire le super projet en question. Trop peur de manquer mon coup.


J'étais convaincue que je pouvais tout faire mais je ne passais jamais à l'action. Il me manquait de la confiance, du courage et la capacité à accepter que ce ne serait peut-être pas parfait. Il me fallait aussi réaliser que le résultat final importe peu, voire pas du tout. L'important, c'est le processus, ce qu'il m'apporte. Le temps passé à créer me permet de relaxer, de faire le vide et de me recentrer sur moi-même. De prendre du temps pour moi. Juste pour moi. Sans pression ni obligations. Sans règles ni contraintes.


Créer c'est un exercice d'abandon et d'acceptation. J'aime prendre le temps de dire au petit hamster qui roule dans ma tête que c'est le temps de prendre une pause et que c'est non négociable, même s'il s'obstine à me tenir compagnie.


J'ai juste besoin de suivre mon coeur, pas ma tête. Prendre une photo, faire un croquis ou jongler avec une idée me permet, malgré mon manque de temps, de créer quotidiennement, à petits pas. J'accepte que ce ne sera pas parfait, je ne m'arrête pas à ma peur et je fonce. J'écris, je dessine, je couds... l'important c'est de le faire chaque jour, ne serait-ce que cinq minutes...


Chaque enfant est un artiste. Le problème c'est de rester un artiste lorsqu'on grandit.

-Pablo Picasso

lundi 26 mai 2014

Cache-couches en préparation!



Apprendre à attendre un peu plus, savoir partager et faire preuve de respect sont les sujets au coeur de nos discussions pour tenter de préparer le terrain à l'arrivée d'un nouveau membre de la famille. J'essaie tout de même de rendre agréables et ludiques les préparatifs en vue de la venue de bébé #3, un petit garçon!


Personnaliser des cache-couches s'est avéré un véritable succès!


J'ai collé les cache-couches à une nappe avec du ruban adhésif pour une meilleure stabilité et pour m'assurer que les chef-d'oeuvre se trouvent bien en évidence sur le devant.
Pas dans l'entrejambe ou sous les bras...



Crayons à tissu Tulip, cache-couches blancs et un peu d'imagination.



lundi 19 mai 2014

Un poison sucré?


J'aime bien le sucré. Rien de mal là-dedans.

Mais durant ma grossesse, étonnamment, je n'ai pas envie de sucré. En tout cas, moins que d'habitude. C'est amusant de voir comment nos goûts sont affectés, changés, amplifiés ou tout simplement transformés. Je pourrais vous donner comme exemple la période où j'avais une folle envie de bacon... ou la fois que je ne pouvais m'arrêter de manger des câpres! J'ai même résisté à une Caramilk! C'est dire que ça tourne pas rond!

Mais enceinte ou pas,  je suis tombée sur un article qui vous fera réfléchir à ce que vous mangez. Particulièrement si vous avez la dent sucrée.

Je ne me vois pas faire comme cette famille américaine et couper le sucre de mon alimentation pendant un an, mais je peux certainement porter attention aux aliments qui en contiennent... et ils sont étonnamment nombreux! À lire en dégustant une collation... sans sucre!

Un an sans sucre - La Presse+


lundi 12 mai 2014

Trois ordinateurs, un seul destin...


Il y a parfois des moments où on a envie de hurler: «Non mais c'est pas vrai!!!!» Non pas que la situation soit catastrophique ou vitale mais disons qu'elle est extrêmement irritante.

Le mois dernier, mon vieux et fidèle portable a rendu l'âme. Vu son âge avancé et les petits signes avant-coureurs, je me suis résignée assez rapidement quand j'ai constaté que mes manoeuvres de réanimation étaient inutiles.


Quelques semaines plus tard, mon ordi de bureau (aussi d'un âge vénérable) a connu le même sort. Plus de son et plus d'image....

Pas grave, je garde mon calme et je ressors un vieil ordi que je gardais comme solution de dernier recours. Et bien, lui aussi a décidé que son heure était venu.

Trois ordinateurs en un mois. «Non mais.....C'EST PAS VRAI!!!!!!»

Résilience, calme et on se met en mode solution.... Bel exercice de contrôle à faire ici.

lundi 28 avril 2014

Printemps es-tu là?


Il faut toujours un hiver pour bercer un printemps.
-anonyme

Bottes de caoutchouc, bouette, gazon brun et rayons de soleil: le printemps fait sa place. Salissant un peu mais combien réjouissant! 


Pour certains c'est réjouissant parce que justement, c'est salissant!



dimanche 20 avril 2014

Une fête de Pâques festive... sans lapin!


Selon moi, Pâques est l'une des plus belles fêtes de l'année. Surtout parce qu'elle flirte avec l'arrivée du printemps et du temps des sucres deux autres bonnes raisons d'apprécier ce segment annuel. J'aime beaucoup l'idée de décorer la maison avec des œufs, des lapins et des paniers fleuris au mille couleurs, mais je suis toujours en retard et débordée donc je me rends compte à Pâques que je n'ai toujours pas réalisé les 43 projets que j'avais réépinglés sur Pinterest. Sentiment d'échec.
Cette année, j'ai choisi un projet parmi la tonne que j'avais en tête. Un seul.  
"Chérie, ça ressemble plus a des retailles de tissus qu'à une guirlande de Pâques!?"
Air offusqué.


"Ouain pis? J'en avais pas de retailles avec des lapins."
Comme je le disais j'aime bien Pâques mais ce que j'aime surtout c'est cette période de l'année où tout émerge d'un profond sommeil.
Ajouter un peu de couleurs dans notre quotidien -même si ce n'est pas des lapins- c'est festif et bon pour le moral.
"Non mais elle est belle pareille!"
"Pffff laisse faire."



lundi 14 avril 2014

Style et culpabilité



La productivité créative de mes enfants n'a de limite que la quantité de papier dont ils disposent! Syndrome de la page blanche? Connais pas!
Les œuvres d'art s'accumulent donc à un rythme effarant! Difficile de mettre de l'ordre dans tout ça sans se sentir coupable de brimer leur expression artistique!



Si seulement on vivait dans un monde parfait avec des portes de réfrigérateurs aimantées dont la superficie n'a pas de limite!
C'est certain que de tapisser les murs de sa maison de ces innombrables oeuvres d'art pourrait permettre de sauver sur la peinture...



Voici mon compromis entre style et non-culpabilité.
Une mini galerie d'art sur un mur de la salle à manger! Tadammmm! Ça c'est du style!



«MAMAN! Pourquoi l'un de mes dessins est dans le recyclage?!?»

Oups! Ça c'est de la culpabilité!


lundi 7 avril 2014

Faisons connaissance!



«Trois?!? Wow c'est une belle famille ça!»

La réaction me fait sourire à chaque fois. Pourtant, on est de plus en plus de parents fous à se lancer dans une vie à cinq!

«On est un peu fou, je sais!»

Ma réaction est programmée. Comme ça, si c'est un journée où j'angoisse grave, je ne me lance pas dans une longue tirade sur ma panique devant ce qui m'attends. Parce que c'est un peu ça le "problème" d'une troisième grossesse, on sait carrément dans quoi on s'embarque!

«En voulez vous d'autres?...»

Euh.... j'ai envie d'hurler que NON! on en a déjà plein les bras comme ça, je peux pas envisager en avoir un autre, je veux dire en vouloir un autre! Mais bon, j'ai dit ça au deuxième...

«On verra bien...»



Quoi!? J'ai vraiment répondu ça? Pfff, les hormones sans doute... Parce que ça fait délirer royalement ce truc!

Nous sommes donc des parents fous, avec des angoisses (bon, surtout moi!) et un taux dangereusement haut d'hormones dans les veines... (bon, juste moi en fait...). Bienvenue dans notre bonheur!

J'espère avoir le courage, les mots, le TEMPS pour raconter cette aventure remplie d'amour, de folie, d'imprévus, de créativité et de sauce à spag dans les cheveux.

Au plaisir!